En une poignée d'années, la SCPI, plus concrètement la Société Civile de Placement Immobilier est devenue un incontournable du marché de l’investissement. De plus en plus de particuliers s’y lancent parce que ses avantages fiscaux sont nombreux, en plus du fait qu’elle est accessible même avec un capital maigre. En optant pour la SCPI, les investisseurs ont le choix entre la formule à capital variable et celle à capital fixe.
La SCPI à capital variable est la forme de société civile la plus répandue. En présentant de nombreux avantages, elle séduit particulièrement.
Une SCPI à capital variable est un placement au sein de laquelle vos parts sont émises par la société qui s’occupe de la gestion à tout moment. En dépit de cela, votre capital de départ est fixé et ce statut reste invariable. Il est vrai que le plafond peut être modifié à la hausse ou à la baisse en fonction du marché. Cela signifie que vous pourrez envisager l’augmentation permanente au fur et à mesure de l’émission de nouvelles parts.
À la différence de SCPI à capital fixe, vous n’avez pas besoin d’attendre une augmentation pour acquérir de nouvelles parts. De même, vous n’avez pas à attendre la confrontation des offres et des demandes. Plus concrètement, l’investisseur est en mesure d’acheter ou revendre sa part en sachant que sa valeur est variable. L’achat et la revente se font directement auprès de la société de gestion. En ce qui concerne le délai moyen de vente, il est fixé à 3 semaines en moyenne.
Avant de vous aventurer dans l’investissement dans une SCPI, il est important d’être bien renseigné sur les détails pour éviter les éventuels conflits. Parmi les détails à examiner de près, il y a la liquidité des parts. À noter alors que la liquidité des parts dans le cadre d’une SCPI à capital variable est garantie par la société de gestion. Cette dernière est d’ailleurs tenue à afficher avec transparence le prix de la part ainsi que la valeur de retrait. Généralement, celle-ci correspond au prix de souscription après avoir soustrait la commission de souscription. Pour information, cette commission varie entre 8 à 12 % dépendamment des SCPI auxquelles vous vous êtes engagées.
Mais l’avantage de la SCPI à capital variable réside notamment sur sa rentabilité. Par rapport à l’investissement immobilier classique, celle-ci est nettement plus intéressante, surtout pour la rentabilité locative. On parle également de distribution sur valeur de marché.
Investir dans une société immobilière dont le capital est fixe est une idée qui n’est pas pour déplaire aux investisseurs amateurs et chevronnés. Cependant, il est nécessaire de bien comprendre d’abord le fonctionnement de ce placement pour en tirer le meilleur profit par la suite.
La notion de SCPI capital fixe s’applique surtout à la méthode de collecte de sommes auprès du public. Mais elle fait également référence à la revente des parts de SCPI. Ce qui fait sa différence avec la SCPI à capital varié, c’est que le montant de chaque SCPI est préalablement plafonné et fixé statutairement.
Cependant, elles procèdent aussi à des augmentations régulières jusqu’à l’atteinte du plafond fixé dans les statuts. Les augmentations en question se font alors à partir des décisions que l’Assemblée Générale a prises unilatéralement. De ce fait, si le plafond du capital fixé est atteint, un nouvel acquéreur peut acheter des parts auprès d’un associé. Ainsi, il n’est pas autorisé à souscrire un nouveau contrat. Le rachat est donc la seule possibilité qui s’offre pour développer son placement. Autrement dit, vous avez droit à deux moyens principaux pour entrer au capital d’une SCPI à capital fixe : lors de l’augmentation de capital et lors de rachat des parts à un associé.
Qu’il s’agisse d’une SCPI à capital fixe ou variable, les risques ne sont jamais absents. Il suffit juste de s’armer de vigilance et s’assurer de toujours prendre les bonnes décisions. Cela n’est pas bien difficile si vous êtes accompagné par une société de gestion spécialisée. Les risques majeurs de cette solution de placement sont limités à deux.
Le premier risque est par rapport au manque de transparence de la SCPI concernant la valeur réelle de la part. La vérité c’est que chaque transaction se réalise via la confrontation entre l’acheteur et le vendeur à un moment donné. Il se peut alors que les parts soient vendues à un prix légèrement inférieur ou supérieur en fonction du prix réel du marché.
En ce qui concerne le second risque, il concerne la liquidité de la SCPI. Au fait, il est nécessaire d’attendre qu’un acheteur soit intéressé de revendre ses parts. Ainsi, cela risque de prendre du temps.